Plus de 116 000 salariés dans les Pays de la Loire fin 2023…
Les Pays de la Loire comptent 116 200 salariés (hors intérimaires) dans la Métallurgie au 31 décembre 2023. Avec 46 300 salariés recensés, la Loire-Atlantique concentre 4 salariés du secteur sur 10. Le Maine-et-Loire, la Vendée et la Sarthe comptent respectivement 23 300, 19 900 et 16 800 salariés. Enfin, près de 10 000 salariés sont employés dans la Métallurgie en Mayenne.
… employés au sein de 2 790 établissements…
2 790 établissements sont présents dans la région. Près de la moitié de ces établissements emploient moins de 10 personnes. À eux seuls, 85 établissements (3% du total des établissements) emploient 44% des salariés de la Métallurgie dans la région.
… localisés sur l’ensemble du territoire régional
Des spécificité territoriales bien distinctes
Automobile, aéronautique, navale, machinisme agricole… Les activités activités métallurgiques sont présentes sous diverses formes dans la région.
Plus de 34 000 personnes, soit 3 salariés de la Métallurgie sur 10, sont employées dans le domaine du travail des alliages et des produits métalliques, domaine regroupant essentiellement des sous-traitants spécialisés dans la chaudronnerie, la tuyauterie, la mécano-soudure, l’usinage ou encore le traitement de surfaces. Les fabricants de machines et d’équipements industriels emploient près de 25 000 salariés, soit 21% des effectifs de la Métallurgie dans la région, tandis que les fabricants d’équipements électriques et électroniques comptent près de 22 000 collaborateurs. L’industrie automobile, l’industrie aéronautique et l’industrie navale emploient respectivement 12 300, 9 100 et 7 300 personnes. Enfin, les autres activités (ingénierie, fabrication de cycles, fabrication de matériel chirurgical-dentaire, etc.) concentrent 6% des effectifs, soit environ 7 000 personnes.
Dans les Pays de la Loire, la part de salariés employés au sein de la Métallurgie est 1,5 fois plus élevée
que dans l’ensemble du territoire métropolitain
En France, nous estimons que 5,0% de la population en emploi travaille dans le secteur. Dans les Pays de la Loire, ce taux atteint 7,4%, soit une part 1,4 fois plus élevée que dans l’ensemble du territoire métropolitain.
La part de la Métallurgie dans l’emploi est particulièrement élevée dans certains bassins de la région
Dans les Pays de la Loire, un territoire se détache des autres de par le poids que la Métallurgie représente dans l’emploi total : la Communauté d’Agglomération de la Région Nazairienne et de l’Estuaire (CARENE) où 1 actif en emploi sur 4 est salarié dans la Métallurgie. D’autres intercommunalités se distinguent également par une part élevée (entre 15% et 20%) d’actifs en emploi travaillant au sein de la Métallurgie, à l’instar du Pays d’Ancenis en Loire-Atlantique (18,0%), le Pays de Mortagne en Vendée (17,9%) ou encore le Pays de Craon en Mayenne (15,5%). À l’inverse, la Métallurgie est peu présente dans le nord
de la Loire-Atlantique ainsi que le long du littoral vendéen.
Une nette augmentation des effectifs salariés depuis 2015…
Après avoir reculé durant la crise économique de 2008-2010, les effectifs salariés ont continuellement crû entre 2010 et 2023, excepté en 2020 où ces derniers avaient chuté en raison de la crise liée à l’épidémie de Covid-19. Ainsi, alors que plus de 98 000 salariés étaient dénombrés dans le secteur fin 2010, ceux-ci s’élevaient à 116 200 fin 2023, soit une hausse de + 18% en treize ans.
… qui va à contre-courant de ce qui peut être observé dans le reste du territoire métropolitain
La dynamique observée dans la région a été particulièrement forte depuis 2015 : + 16% d’effectifs salariés dans la Métallurgie. Cette forte hausse est bien plus élevée que celle observée sur l’ensemble de la France métropolitaine sur la même période (+ 1%).
Trois départements concourent principalement à cette hausse : la Loire-Atlantique, la Vendée
et le Maine-et-Loire
Sur la période 2015-2023, les effectif salariés de la Métallurgie sont en hausse dans quatre départements ligériens : en Vendée (+ 28%, soit + 4 300 salariés), en Loire-Atlantique (+ 22%, + 8 500 salariés), dans le Maine-et-Loire (+ 17%, +3 300 salariés) et, dans une moindre mesure, en Mayenne (+5%, + 500 salariés). La Sarthe, fortement dépendante de l’industrie automobile, voit ses effectifs diminuer de – 6% (soit – 1 100 salariés).
Une augmentation particulièrement forte dans certains territoires de l’Ouest et du Sud de la région
L’industrie navale, l’industrie électronique ainsi que les fabricants de machines et équipements contribuent fortement à la hausse des effectifs salariés
Entre fin 2015 et fin 2023, les effectifs salariés ont augmenté dans l’ensemble des sous-secteurs de la Métallurgie. La hausse a été particulièrement forte
dans l’industrie navale (+ 3 500 salariés, soit une hausse de + 92%). La dynamique a également été soutenue dans le secteur de la fabrication des équipements électriques et électroniques (+ 3 800 salariés, +21%), dans les activités de fabrications de machines et d’équipements (+ 3 000 salariés, + 14%), ou encore dans le travail des alliages et des produits métalliques (+ 2 800 salariés, + 9%).
De fortes fluctuations des effectifs intérimaires
Fin 2023, 13 600 intérimaires étaient en mission au sein d’établissements de la Métallurgie en Pays de la Loire, soit 12 intérimaires pour 100 salariés sous contrat. Ce ratio a diminué depuis 2017 où il atteignait alors 15 intérimaires pour 100 salariés sous contrat et où près de 16 000 intérimaires étaient alors
en mission dans la région.
Caractéristiques socio-démographiques et socio-économiques des salariés de la Métallurgie
dans les Pays de la Loire
Une industrie caractérisée par une majorité d’hommes au sein de chaque catégorie socio-professionnelle, sauf chez les employés…
8 opérateurs sur 10, 8 techniciens supérieurs/agents de maîtrise sur 10 et 8 ingénieurs/cadres sur 10 sont des hommes. Les femmes sont quant à elles majoritaires parmi les employés.
… et par des salariés de plus en plus qualifiés
Entre 2007 et 2021, la part d’ingénieurs et cadres a augmenté de + 6 points, passant de 14% à 20% des salariés. À l’inverse, alors qu’ils représentaient 16% des salariés en 2007, les opérateurs de premier niveau de qualification ne représentent plus que 10% des salariés en 2021.
